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Le Conte du Genévrier

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Contes AC GRI
Disponible
couverture du document

Le Conte du Genévrier

Editeur :
Collection :
Année de parution :
2012
Sujets :
Ma mère m'a tué, mon père m'a mangé, ma soeurette Marlène a pris bien de la peine pour recueillir mes os jetés dessous la table, et les nouer dans son foulard de soie qu'elle a porté sous le genévrier. Tel un leitmotiv, cette ritournelle scande l'un des plus beaux contes recueillis par les Frères Grimm
Idées lecture BnF : Venu du nord de l'Allemagne, voici le conte préféré des Frères Grimm qui voyaient en lui un modèle de conte merveilleux ! Histoire terrible et magnifique, poétique, celle de l'initiation d'un petit garçon. Le regard de Gilles Rapaport est bouleversant et, d'une certaine manière, apaisant.
Idées lecture BnF : Une terrible histoire familiale qui se termine bien dans cette version très aimée des enfants. Les frères Grimm considéraient ce texte, envoyé par le poète P.O. Runge, comme le conte merveilleux par excellence. Le grand format, dès la couverture, permet d'entrer immédiatement dans le récit. Ce conte, très répandu dans le monde entier, prend ici une forme littéraire d'une grande beauté. Il se lit à haute voix comme un poème. Il fallait le talent exceptionnel de Gilles Rapaport pour pouvoir l'accompagner en images. C'est la première fois que ce conte est publié sous forme d'album. Exceptionnel.
Idées lecture BnF : Voici le premier album de la collection "Ivoire" des éditions Le Genévrier, consacrée à la création et à la mise en images de textes patrimoniaux. Les frères Grimm considéraient ce texte, envoyé par le poète P. O. Runge, comme le conte merveilleux par excellence. Le grand format, dès la couverture, nous permet d'entrer immédiatement dans le récit : sur un fond noir, un oiseau multicolore s'envole des branches d'un arbre, si rouge qu'on le croirait de feu. La mise en pages permet au texte, si bien traduit par Armel Guerne, d'être en parfait accord avec les illustrations. Elles n'éludent ni la mort de la mère, ni la décapitation de l'enfant, ni le repas du père. Pourtant nous ne sommes jamais terrifiés, grâce à la lumière du genévrier qui nous guide, tel un fil conducteur. Nous sommes invités à suivre l'histoire dans un décor planté dès la première page (la ville à gauche, l'arbre au centre, la maison à droite). Les modifications des cadrages et la variation des couleurs rythment le temps, comme la ritournelle obsédante de l'oiseau. Après les noirs, les gris, les rouges, l'éclatement d'un jaune flamboyant, presque doré, nous surprend comme l'oiseau qui s'envole. Ils ne quitteront plus l'image, ne laissant jamais le noir reprendre le dessus. De la première à la dernière page, le père a changé. Nous aussi, car de ce livre-là, on ne sort pas tout à fait comme on y est entré. Il est bon de le lire à haute voix aux enfants : ils vous surprendront par la finesse avec laquelle ils commentent ce texte et ces illustrations.