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La Maison

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Albums Point rouge I
Disponible
couverture du document

La Maison

Editeur :
Année de parution :
2010
La maison date de 1656, année de peste. Mais c’est en 1900, à l’état de ruine que cette ± maison aux 2000 légendes » comme disent les enfants qui ont su la retrouver au fond d’un bois, va reprendre vie, pour accueillir et protéger celle de jeunes mariés. Une histoire va ainsi commencer, entrelaçant celle du XXe siècle, à celle d’une architecture, aussi simple que ceux qu’elle abrite, dont les métamorphoses au gré des usages serviront de métaphores à celle de la société. Les deux auteurs égrainent de grandes images au plan immuable, comme autant de quasi panoramas fourmillant de détails, pour montrer l’évolution d’un siècle dont les décennies semblent chacune contenir une civilisation. A cela s’ajoutent les saisons, où l’espoir d’un siècle le fait commencer au printemps et sa fin se terminer par un été plus fiévreux qu’ensoleillé
Idées lecture BnF : L'évolution d'une maison et du paysage qui l'entoure, en plan fixe et sur un siècle, et la destinée des hommes qui l'habitent. Le lecteur guette le temps cyclique des saisons, mais aussi celui de l'Histoire, dans lequel, d'une guerre à l'autre, s'inscrit le quotidien. Le texte, bref, distancié, s'éloigne de l'anecdote pour restituer ce mélange de permanence et de bouleversements.
Idées lecture BnF : Nous suivons, en plan fixe et sur un siècle, l'évolution d'une maison, du paysage qui l'entoure - l'hyperréalisme minutieux de l'illustration confère une présence quasi hypnotique à ce pan de colline boisée - et la destinée des hommes qui l'habitent. Nous guettons les signes du temps qui passe. Le temps cyclique des saisons, mais aussi celui de l'Histoire, dans lequel, d'une guerre à l'autre, s'inscrit le quotidien. Le texte, bref, distancié, s'éloigne de l'anecdote pour restituer, dans un lieu donné, ce mélange de permanence et de bouleversements.
Idées lecture BnF : Patrick J. Lewis est l'auteur de cet album d'abord édité aux États-Unis et Roberto Innocenti son illustrateur. Nous leur devions déjà L'Auberge de nulle part, mais, ici, le récit s'ancre dans la réalité. Nous suivons l'évolution, en plan fixe et sur un siècle, d'une maison, du paysage qui l'entoure, et des hommes qui l'habitent. Les différentes époques sont datées en page de gauche et commentées en page de droite. Entre les deux, une double page où se déploie de façon panoramique le paysage qui entoure la maison et où s'inscrivent les signes du temps qui passe. Le temps cyclique des saisons, mais aussi celui qui s'écoule irréversiblement. L'hyperréalisme minutieux de l'illustration d'Innocenti confère une présence quasi hypnotique à ce pan de colline boisée qui est, à la fois, décor et personnage. Le procédé rappelle bien sûr Métamorphose d'un paysage de Jorg Müller, avec la différence, ici, d'une présence humaine, car, au thème central, s'ajoute le récit de la vie de celle qui habite là, mais aussi, par bribes, de celle d'autres personnages, famille, amis, voisins, réfugiés, fugitifs, envahisseurs, libérateurs puis nouveaux occupants. Le quotidien s'inscrit dans l'Histoire et le texte, bref, distancié, légèrement emphatique, s'éloigne de l'anecdote pour restituer, dans un lieu donné, ce mélange de permanence et de bouleversements. D'une guerre à l'autre, et à une paix que l'on sait décevante et fragile. Le lecteur, quel que soit son âge, est invité par les auteurs à l'observation et à la réflexion, dans une forme - images et mots - sensible et poétique.