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Toi, vole !

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Boîte à Marmots B
Disponible
couverture du document

Toi, vole !

Editeur :
Année de parution :
2006
Un père et son fils, sans logis, trouvent refuge dans un aéroport. Le petit garçon relate cette vie au quotidien, les ruses pour ne pas se faire remarquer des services de sécurité et l’espoir qui l’anime de quitter définitivement ce lieu de passage
Idées lecture BnF : L'auteur a su trouver un ton juste, sensible et sans complaisance pour aborder un grave sujet de société : la précarité et la situation dramatique des personnes sans domicile fixe. A la suite du décès de sa femme, un père et son fils trouvent refuge dans un aéroport. A travers les yeux de l'enfant, le lecteur partage leur vie quotidienne régie par l'absolue nécessité de ne pas attirer l'attention des services de sécurité. Les illustrations restituent avec talent les notions d'espace, d'anonymat, la froideur des lieux publics et la chaleur qui émane des relations entre le père et son fils.
Idées lecture BnF : Après avoir évoqué la Bosnie en guerre à travers la vie quotidienne de Viktor dans On se retrouvera chez le même éditeur, Eve Bunting aborde ici un grave sujet de société : celui de la précarité et de la situation dramatique des personnes sans domicile fixe. A la suite du décès de sa femme (ce que l'on apprendra tardivement en fin d'album au détour d'une phrase), un père et son fils - le narrateur - trouvent refuge dans un aéroport. A travers les yeux de l'enfant, le lecteur est amené à partager leur vie quotidienne régie par l'absolue nécessité de ne pas attirer l'attention des services de sécurité. Sans jamais céder à la moindre complaisance, l'auteur a su trouver un ton juste à la fois sensible et suffisamment sobre pour ne pas sombrer dans le pathétisme démagogique. L'introduction d'un élément extérieur - l'oiseau prisonnier un temps de l'aéroport mais capable, seul, de trouver une issue - auquel l'enfant peut s'identifier, permet d'introduire la touche d'optimisme et la distance nécessaires. Les illustrations font elles aussi preuve d'une grande sobriété, ne forçant jamais le trait, restituant avec talent les notions d'espace, d'anonymat, la froideur des espaces publics, la chaleur qui émane des relations entre le père et son fils. Un très beau livre sur un thème pourtant périlleux. (B.A.)