Dès le premier morceau, l'introduction piano/djembé vient nous surprendre pour nous emmener dans des envolées que ne renieraient pas Tindersticks ou Calexico. Les sonorités balkaniques des premiers albums laissent la part belle au piano qui donne parfois de jolies pulsations en se mêlant à des arrangements de cordes toujours aussi léchés et envoutants. La voix et le propos de Zach Condon s'accordent à merveille sur ce folk qui s'aventure dans des sonorités plus alternatives et rock que les précédents albums, nous déroutant parfois, nous réjouissant souvent.
Paru sur 4AD en 2015
Nicolas, pour le Club Musique de la médiathèque