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Jang et les livres interdits

Disponibilité Type Localisation Cote
Disponible Livre 1er Etage - Romans jeunesse R YI
Disponible
couverture du document

Jang et les livres interdits

Editeur :
Année de parution :
2014
Jang vit seul avec son père, qui travaille comme scribe pour Chae, un libraire. Un jour, le père de Jang est arrêté et torturé pour avoir copié un livre catholique et refusé de révéler l’identité de leurs acheteurs. Peu après sa libération, il meurt de ses blessures. Désormais orphelin, Jang est embauché par Chae, à qui son père l’a confié avant de disparaître. Jang range les livres et livre les clients de la librairie. Il se rend ainsi régulièrement à Doriwon – une maison de courtisanes fréquentée par les grands fonctionnaires de l’État – où il rencontre Naksim, une fillette qui n’a pas la langue dans sa poche. Malgré une première rencontre chaotique, c’est le début d’une grande amitié
Idées lecture BnF : Le père de Jang est mort en prison : copiste, il a copié des ouvrages chrétiens (interdits en Corée au xixe siècle), et refusé de dénoncer ses commanditaires. Recueilli par le libraire pour qui travaillait son père, Jang devient son commis. À 11 ans, il découvre qu'il compte aux yeux de beaucoup. Une magnifique illustration, par un artiste coréen, ajoute au charme de ce récit à la fois dépaysant et possédant pourtant quelque chose d'universel. Un ton très juste.
Idées lecture BnF : Jang a neuf ans quand son père meurt suite aux mauvais traitements reçus en prison : copiste, il a refusé de dénoncer ceux pour qui il a copié des ouvrages chrétiens, interdits en Corée au XIXe siècle. Il faut dire que cette doctrine entraînait un beau désordre en proclamant l'égalité entre tous les hommes (en Corée, les gens du peuple n'ont alors pas le droit de regarder les nobles dans les yeux...). Recueilli par le libraire pour qui travaillait son père, Jang devient son commis. À onze ans, il découvre qu'il compte aux yeux d'autres personnes : son patron, un papetier, une fillette vendue à une maison de courtisane, un noble qui l'a pris en amitié... Quelques ellipses, contrebalancées par des notes de bas de page très claires. Une magnifique illustration, par un artiste coréen, ajoute au charme et au dépaysement de ce récit - qui possède pourtant quelque chose d'universel dans la manière de dépeindre les sentiments de Jang (toute l'histoire est vue par ses yeux), et par l'arrière-plan qui sous-tend l'histoire (le pouvoir des livres pour s'évader d'un quotidien morose ou faire avancer des idées). Un ton très juste.